Petit rappel : Sciences Po, ce n’est pas une seule école, mais un réseau d’établissements avec en tête Sciences Po Paris, la plus connue, et six autres IEP (Instituts d’Études Politiques) situés à Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Rennes et Toulouse. Ces écoles forment à des disciplines variées : sciences politiques, relations internationales, économie, sociologie, droit, communication,
Sciences Po, c’est aussi une approche pluridisciplinaire, un gros accent mis sur l’esprit critique, la capacité à débattre, à écrire, à parler en public… et un environnement très dynamique.
Alors, que vivent les étudiants une fois entrés dans cette grande maison ?
« Ce qui m’a attirée, c’est le côté international. J’ai suivi le programme Europe-Amérique du Nord, entièrement en anglais. On est dans une promo hyper diverse, avec plein d’étudiants étrangers, ce qui rend les débats super enrichissants. »
Camille raconte un rythme intense, avec beaucoup de lectures, de présentations orales et d’essais à rendre. Elle a adoré les cours d’histoire et de science politique, mais reconnaît que la charge de travail est parfois écrasante.
« Il faut vraiment apprendre à s’organiser. Mais on est aussi bien accompagnés. Il y a des profs passionnants, et puis la vie associative est incroyable. »
Elle est maintenant en année de césure à Montréal avant de revenir pour son master à Paris. Pour elle, Sciences Po a été une ouverture sur le monde, et une expérience humaine très forte.
« J’ai intégré Sciences Po Lyon après une prépa. Je voulais me spécialiser en relations internationales. J’ai trouvé ce que je cherchais, mais j’ai aussi découvert plein d’autres domaines. »
Maël insiste sur la flexibilité des parcours : « On peut construire notre formation un peu à la carte, surtout en master. J’ai fait un stage dans une ONG à Genève, puis un autre dans un cabinet de conseil. »
L’un de ses souvenirs marquants ? Les simulations diplomatiques organisées chaque année :
« C’est hyper formateur. Tu travailles en équipe, tu prépares des discours, tu représentes un pays. Ça développe plein de compétences. »
« Je viens d’un lycée classé en zone d’éducation prioritaire. J’ai intégré Sciences Po Lille grâce à la Conventions Éducation Prioritaire. C’était un pari pour moi, je ne pensais pas avoir le niveau. »
Léa a vite été impressionnée par les autres étudiants, mais elle a su trouver sa place :
« C’est vrai qu’il y a un écart au début, surtout culturel. Mais l’école propose du tutorat, du soutien, et j’ai rencontré des gens super. »
Elle est engagée dans plusieurs associations, dont une qui travaille sur l’égalité des chances.
« Ce que j’aime ici, c’est qu’on nous pousse à nous exprimer, à défendre des idées, à prendre des initiatives. »
Elle envisage de faire un master en affaires publiques et rêve de travailler pour une collectivité territoriale ou une ONG.
« J’ai fait une licence d’histoire avant d’intégrer le master politiques publiques à Sciences Po Bordeaux. Je voulais monter en compétences sur la gestion de projet et les politiques sociales. »
Théo a trouvé la transition assez fluide : l’ambiance est sérieuse mais accessible, et les professeurs sont souvent des professionnels.
« Ce que j’ai aimé, c’est l’ancrage local. On parle beaucoup de territoire. On n’est pas seulement dans la théorie. »
À travers ces témoignages, ce qui ressort, c’est que chaque parcours à Sciences Po est unique. L’expérience dépend du campus, de l’origine sociale, du projet professionnel, mais aussi de ce que tu viens y chercher.
Voici quelques points clés si tu envisages d’y postuler :
Sciences Po, ce n’est pas un parcours tout tracé. C’est une aventure exigeante mais profondément enrichissante, à condition d’être curieux, motivé et prêt à sortir de ta zone de confort. Si tu t’y vois, fonce. Et surtout, n’oublie pas : peu importe ton profil, il y a une place pour toi dans cet univers si tu en as la volonté.